Six questions à Sirima

Top 50 n° 109, du 4 au 10 avril 1988
Retranscription de Ludovic Lorenzi

Top 50 : Quels sont tes rapports avec Goldman ?

Sirima : Ça se passe très bien, on ne s'est pas beaucoup vus mais on s'aime bien. Il y a un respect réciproque, je crois. De toute façon, nous ne sommes pas très bavards tous les deux, en fait on se comprend sans beaucoup se parler.

Top 50 : Tu n'as pas eu peur de te lancer dans cette aventure ?

Sirima : Non, je chantais avant, donc je connaissais un peu. Et puis, j'ai eu confiance en Jean-Jacques, j'ai su que cela se passerait bien.

Top 50 : Que faisais-tu avant ?

Sirima : J'ai d'abord chanté dans une boîte chinoise à Paris. Puis, j'ai été dans le métro car j'avais des amis qui chantaient à Châtelet-les-Halles. J'ai reçu beaucoup de propositions à cette époque-là. Après, j'ai fait partie d'un spectacle où j'étais choriste. J'ai rencontré Philippe Delettrez, mon directeur artistique, et nous avons envoyé plusieurs maquettes aux maisons de disques. Depuis, j'ai fait la première partis de Paolo Conté au Théâtre de la ville.

Top 50 : Pourquoi avoir choisi de venir en France ?

Sirima : Au départ, je suis venue ici pour être baby-sitter et je suis restée car ce pays me plaît. De toute façon, ma mère est française, donc j'avais des prédispositions.

Top 50 : A quoi ressemble la musique que tu fais ?

Sirima : Difficile à expliquer. C'est de la soul music et c'est aussi funky, je ne sais pas... En tout cas, ça sonne plus anglais, c'est pas très français comme musique et à mon avis ça n'accrochera peut-être pas tout de suite.

Top 50 : Où en sont tes projets ?

Sirima : Je devrais sortir un 45 tours cet été et un album pour la fin de l'année. J'accompagnerai Jean-Jacques cette année quand il fera de la scène et je pense faire de la scène toute seule au printemps de l'année prochaine.